Nous devons tout d’abord son nom à Marco Polo ! Lors de son voyage en Chine à la fin du XIIIème siècle, il remarqua cette délicate céramique blanche qui lui rappela un coquillage nacré et brillant : il la baptisa ainsi “Porcellena” !
Trois éléments sont ainsi essentiels à sa fabrication : l’argile kaolin, du combustible pour le four à haute température et le glaçage. Différentes opérations sont de ce fait nécessaires à sa fabrication :
– On procède tout d’abord par un mélange d’argile et de kaolin pour former une pâte prête pour le tournage
– Une fois mise en forme, des ornements codifiés et symboliques sont peints à l’aide de pigments d’oxydes métalliques renforcés par le chrome pour plus de nuances
– Ensuite, les poteries sont enfournées dans des fours en pierre dont la température doit atteindre 1200°C au minium
– Enfin, la haute température de la cuisson vitrifie les poteries.
Par la suite, on l’utilisera pour la confection d’objets décoratifs. Ce sont des objets décoratifs en définitive usuels du quotidien que nous vous proposons de découvrir ici : chaque pièce est ainsi unique !
Découvrez également notre collection de poteries dans notre onglet “Décoration d’intérieur ~ Céramique” !
Chine
Elle est apparue tout d’abord en Chine pour la première fois sous la dynastie Shang (entre 1600 et 1046 avant J.C.). C’est de ce fait le symbole d’un art national majeur jusqu’à nos jours ! C’est au cours du XVIIème et XVIIIème siècle que les pays d’Europe comme les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne l’ont convoité et exporté la diffusant ainsi à travers le monde.
C’est à Jingdezhen dans le sud de la Chine que l’on retrouve tout d’abord les plus gros gisements de kaolin. Une forêt de pins facilite ainsi la production de bois pour les fours. Une rivière stratégique facilite de même le transport des marchandises en partance de Jingdezehen. La capitale est devenue de ce fait le plus grand centre de production artisanale !
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Japon
Elle voit le jour sous la période “Edo” vers 1616 après J.C. avec l’arrivée des potiers coréens qui connaissaient le secret de cette pâte en céramique blanche. Dès 1637, les fours d’Arita, qui produisent jusqu’alors des grès, se réorganisent et se spécialisent dans sa production intensive. Du milieu du XVIIe siècle jusqu’en 1730, le Japon va connaître son âge d’or, notamment avec une exportation massive vers l’Asie et l’Europe !
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